Rendre la culture accessible à toutes et tous

Auteur

Anne-Sophie Ledermann, traduction FALC Pro Infirmis

Publié le

Vous aimez le théâtre ? Vous aimez aller au concert ?
Vous aimez visiter un musée ou un château ?

Alors vous aimez les activités culturelles. Elles font partie de la Culture.

Mais la Culture est-elle vraiment inclusive, ouverte à tout le monde ?

Trois experts et expertes en Falc (facile à lire et à comprendre) se sont posé
cette question : la culture est-elle vraiment inclusive, ouverte à tout le monde ?
Ces experts nous parlent de leur travail avec le Service Culture inclusive
de Pro Infirmis.

 

Dans le canton de Neuchâtel, le service Culture inclusive
a créé un groupe de travail.
Dans ce groupe, on parle des différents lieux culturels dans le canton :
par exemple les théâtres, les musées, les salles de concert.
On regarde ensemble si ces lieux sont accessibles à tous.

Par exemple aux personnes en fauteuil roulant.

Mais on regarde aussi si les informations dans les musées
ou les programmes écrits sont faciles à comprendre ?

Pour cela, dans le groupe du Service Culture inclusive,
il y a trois experts et expertes en FALC (facile à lire et à comprendre) :
Angelica Vouga, Florian di Cesare et Jérémy Wäfler.

 

De nombreuses personnes sont assises et écoutent une femme parler à une tribune.

Dans ce groupe de travail, on parle des différents lieux culturels dans le canton© Pro Infirmis – Service Culture inclusive

 

Une fois par mois, le groupe se rencontre.

Les trois experts regardent si les textes sont faciles à comprendre.

Ils font des propositions pour changer des mots ou choisir des images.

« J’adore ce travail ! », dit Jérémy Wäfler.

Angelica Vouga aime aussi être utile : « Je fais ce travail
pour que ce soit plus simple dans les musées,
pour que ce soit plus facile à comprendre.
Pour les personnes en situation de handicap, mais aussi
pour toutes les autres personnes ».

 

Florian di Cesare a un handicap non visible. Cela l’aide pour ce travail.

Il dit : « Je comprends autrement les personnes en situation de handicap.
Je les vois autrement que les personnes sans handicap.
Je suis pair-aidant. Cela veut dire : moi-même, j’ai un handicap
et j’aide les personnes qui ont aussi un handicap. Ça me motive. »

Mais Florian voit aussi ceci : pour une culture vraiment inclusive,

vraiment ouverte à tout le monde, il y a encore beaucoup à faire.